A l’approche du bac, que les cancres et leurs parents se rassurent : oui, en France, c’est possible d’accomplir de grandes choses en ne partant de rien, c’est-à-dire sans diplôme, sans réseau et sans héritage.
C’est par exemple le cas de Xavier Niel, le créateur de Free, qui a arrêté ses études après le bac pour créer sa première boîte.
Ces parcours époustouflants sont encore trop rares en France ou 95% des hauts dirigeants sont des diplômés du supérieur. On est loin des anglo-saxons et de leur adoration des self-made-men comme Richard Branson qui a fondé Virgin après avoir quitté l’école à 16 ans ou Steve Jobs qui est resté seulement un semestre à l’université.
Là-bas, être parti de rien est une fierté revendiquée haut et fort. En France, on l’avoue à voix basse… à quelques exceptions près :
Jean-Claude Decaux : Eté 1953, Jean-Claude à 15 ans et profite du départ de ses parents pour faire la promotion du magasin familial. Il triple les ventes, mais prend un savon pour avoir dépensé en un mois ce que son père a dépensé en une vie pour la pub. Viré, il crée son entreprise d’affichage publicitaire à 16 ans. Résultat aujourd’hui : un chiffre d’affaire de presque 3 milliards d’euros.
Jean-Michel Apathie : On l’entend tous les matins chez RTL et tous les soirs dans le Grand Journal de Canal +. Pourtant ses parents voulaient qu’il reprenne l’épicerie-bistrot familiale. Il a quitté l’école à 14 ans, et a travaillé 10 ans comme vendeur de voiture et garçon de café.
A 28 ans, il réussit à intégrer l’IUT de journalisme de Bordeaux pour faire la carrière qu’on connait. Sa recette : ne jamais rechigner à la tâche.
Si les autodidactes reconnaissent leurs lacunes, ils disent les compenser en cultivant des qualités comme écouter son instinct, savoir guetter les réactions des autres et aussi une créativité à toute épreuve !
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