Les séries américaines, doivent faire face une concurrence très rude. Alors comment les scénaristes et producteurs nous rendent-ils accros ? L’étude Womenology a listé 7 ingrédients qui tapent dans l’œil du public.
N° 1 / “L'American Way of Life”. Les scénaristes vendent avant tout la vie à l'américaine, synonyme d'évasion.
N° 2/ La série est un moment à soi. C'est un petit plaisir. Regarder une série semble être "un retrait momentané du monde, un temps à soi, pour soi.
N°3 / Les séries nous renvoient à nous-même. Pas de leçons de morale non, mais plutôt une invitation à réfléchir au choix qu'on aurait fait à la place du personnage. Une bloggeuse confirme : "Nous retrouvons un petit rien de nous dans chacune des Desperate Housewives. Moi, je suis maladroite comme Susan, directive comme Lynette, parfois maniaque comme Bree. Je fais la femme insensible mais je suis un chamallow à l'intérieur, tout comme Gaby (Eva Longoria)."
N° 4 / On s’identifie aux héros. Leurs choix, leurs erreurs, ça peut être les nôtres. Ça renforce le lien de proximité. Et c'est aussi pour ça qu'il y a des personnages avec des traits de caractères si différents.
N° 5 / On s’attache aux personnages petit-à-petit. Contrairement à un film, on découvre les héros de la série au fil des épisodes, comme on apprend à connaître ses amis au fil du temps.
N° 6 / Elles font sauter les clivages. La montée en puissance des femmes dans les séries est flagrante. Ce qui a également fait le succès de Desperate Housewives, c'est la force de leurs caractères. Dick Wolf, qui est entre autre le producteur de New York police judiciaire, déclare : "Les femmes ont la télécommande et elles préfèrent voir plus de femmes qui ont plus de pouvoir".
N° 7 / Les séries font figure d’exemple. Parfois opprimées par leur mari, leur mode de vie ou encore écartées de leur travail, les Desperate Housewives résistent et trouvent des stratégies pour retourner les rapports de force à leur avantage." La mythique série "Sex and the City" avait initié le genre en montrant des femmes libres et désinhibées. Une libération avant tout sexuelle.
Et ça s’est traduit dans la vie réelle : les ventes du fameux "rabbit" ont explosé.
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