Pour la première fois, demain et après-demain, l’optimisme sera au cœur d’un forum avec des débats et des animations organisées dans le cadre du Printemps de l’optimisme.
A cette occasion, Florence Servan-Schreiber, psychologue et « professeur de bonheur » livre quelques conseils pour voir la vie en rose.
Déjà pour commencer, elle explique que l’optimisme ce n’est pas un état mais une façon d’interpréter les évènements. Un optimiste ne va par exemple pas hésiter à s’attribuer ses réussites. A l’inverse, un pessimiste va s’attribue ses échecs. S’il a raté quelque chose, il va se répéter qu’il est nul.
Pas de découragement, on peut muscler son optimisme. Il faut commencer par se demander : « Dans ce que je fais chaque jour, de quoi je suis responsable, de quoi je suis capable ? » Et, à la fin de la journée, on fait le compte de ce qu’on a réussi, et ça peut être tout et n’importe quoi : être arrivé à l’heure à ses rendez-vous, avoir réussi sa mayonnaise. Pas besoin d’avoir réalisé une œuvre gigantesque !
Faire ce bilan permet de voir qu’on a de la valeur, car l’optimisme, c’est avant tout une question de confiance en soi et en ses capacités !
Et quand on demande à la psychologue si devenir plus optimiste rend forcément plus heureux, elle répond que ça rend en tout cas plus courageux, plus vivant et plus audacieux. Les optimistes prennent plus de risques, mais tout ça demande bien sûr du travail.
Et enfin, oui elle le confirme, les français sont les rois du fatalisme, qui n’arrivent pas à réjouir de ce qui va bien… En tout cas nous ce matin ça va, et on s’en réjouit !
Commentaires