On avait quittée Ségolène Royal vaincue et lâchée par les siens. On la retrouve presque encore plus forte qu’avant. Consciente que son entrée au gouvernement est le seul vrai événement du remaniement, la nouvelle ministre de l’Ecologie occupe déjà le terrain. Et la tension monte !
Officiellement, Manuel Valls, le nouveau locataire de Matignon, est très content que Ségolène Royal fasse partie de son « gouvernement de combat ».
Surtout que les deux se connaissent très bien. En 2007, pendant la campagne présidentielle perdue par Royal, Valls était son porte-parole. Aujourd’hui, le rapport de force a changé de camp.
N’empêche qu’aujourd’hui Royal est numéro trois du gouvernement, qu’elle profite d’un portefeuille élargi, tel qu’il avait été taillé il y a quelques années, pour une autre star, Jean-Louis Borloo…
Mais comme on pouvait s’en douter, beaucoup de membres du PS doutent de sa capacité à jouer collectif. Radicalement anti-impôts, elle s’est déjà déclarée contre la taxe « carbone », la contribution climat-énergie et la taxe « diesel ».
Même à l’Elysée on reconnait qu’elle va très rapidement vouloir imposer son rythme et sa méthode. Un ancien de ses proches va même plus loin : « Ségolène va leur faire vivre l’enfer. Ça va être ingérable pour Valls. »
En tout cas les sondages sont avec elle : 59% des Français approuvent son entrée au gouvernement, ce qui va lui donner encore plus de poids pour imposer ses idées au Président et père de ses 4 enfants.
D’ailleurs Hollande n’a jamais pu se passer de son intuition et de sa capacité à sentir le terrain. Ni leur séparation difficile, ni la jalousie féroce de Trierweiler n’ont eu raison de la complicité de ce couple politique. La preuve, dès le lendemain de son investiture, le 6 mai 2012, François a revue Ségolène en cachette.
SOURCE : GRAZIA
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