Depuis maintenant 15 ans, la petite ville italienne d’Orvieto préside le mouvement Cittaslow, qui met en avant la lenteur et le bien-être.
Le Slow n’a d’ailleurs jamais été autant à la mode. En plus de la Slow Food qu’on connaissait, France 4 s’est lancé dans la Slow TV avec « Tokyo Reverse », un programme qui a duré 9h10 non-stop…
A Orvieto, les déchets ménagers sont parfaitement triés et les transports publics de plus en plus nombreux, deux pratiques loin d’être systématique en Italie.
Les enfants peuvent aller à l’école en « pédibus », c’est-à-dire à pied et en groupe. Chaque famille est aussi encouragé à cultiver son propre potager et à participer au marché local.
Si vous voulez faire un tour dans cette ville atypique, il faudra laisser votre voiture à l’extérieur. L’accès en ville se fait grâce à un ascenseur creusé dans la roche.
D’après les habitants d’Orvieto, les touristes qui viennent repartent tous plus calmes et plus serein. Et pour le maire, gérer une ville Slow n’a rien de difficile, ni de bizarre. Il ne s’agit pas d’arrêter le progrès. Les choses peuvent parfaitement aller ensemble.
Alors pour être admise dans la confrérie Slow, une ville doit compter moins de 50 000 habitants et respecter une série de critères : Interdiction d’utiliser de semences OGM, réduire les pollutions lumineuse et sonore, valoriser les grands arbres et développer l’hospitalité.
Mais chaque ville est libre de concocter sa propre recette du Slow. Et la prochaine à se lancer dans la bataille : Barcelone ! Avant beaucoup d’autres on espère.
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