On ne le voit jamais, mais il est devenu en quelques mois l’un des joujoux préférés des capteurs d’image. Le drone fait désormais partie de la panoplie technique des émissions comme « Des racines et des ailes », « Faut pas rêver » ou « le Village préféré des Français ».
Les drones qui pèsent autour de 8kg et coutent entre 20 et 30 000 € sont capables d’emporter sous leur ventre un appareil photo ou une mini-caméra.
On les pilote à distance avec une télécommande. Mais jamais plus d’une dizaine de minutes à cause d’une autonomie de vol encore très limitée. Les équipes de tournages sont donc obligées d’avoir toujours une valise de 50 batteries sur les tournages.
L’engin peut aller jusqu’à 50km/h. En gros, nous dit un pro, il peut suivre une 2 CV sur 1km car, en tout, il a 2 km d’autonomie.
Si les drones ont autant la cote, c’est aussi une question d’argent. A 2000 € la journée contre 2000 € par heure pour un hélicoptère, ils font faire de sacrés économies.
Mais attention, car les vols des drones sont très encadrés et on ne peut pas faire n’importe quoi. Déjà, il faut de 4 à 6 mois d’entrainement pour bien maitriser un engin professionnel, savoir le stabiliser dans les airs. D’ailleurs la France est le 1er pays à avoir légiféré sur leur vol :
Chaque vol professionnel exige une autorisation de la préfecture. Et tout se complique quand ils sont équipés d’un appareil photo ou d’une caméra. Impossible par exemple, pour des raisons de sécurité, de survoler Paris. Le drone ne doit pas non plus s’éloigner de plus de 100m de distance du pilote, et il ne peut pas s’approcher à moins de 30m de toute personne non liée au pilotage.
SOURCE : LE PARISIEN / AUJOURD’HUI EN FRANCE
On fait beaucoup de tapage autour de ce sujet: drones militaires, atteinte à la vie privée...
Mais quid de leurs applications civiles??? agriculture, inspection, sauvetage...
Il existe de très bon blog sur le sujet: http://dronologue.fr/ http://www.scoop.it/t/drones-et-perspectives
Les choses s'organisent dans ce domaine: http://www.federation-drone.org/
etc
J'invite le monde du journalisme à se pencher sur cet autre aspect et à faire plus de communication dessus.
On ne montre, bien trop souvent que les aspects négatifs, ce qui est fort dommage et discrédite fortement cet outil aux yeux du grand public.
Rédigé par : Christophe | 17 avril 2014 à 10:32