On le sait, la vraie difficulté pour les profs, c’est de motiver les élèves ! Et pour ça, des écoles du monde entier mettent en place de nouveaux systèmes qui vont redonner à nos enfants et aux profs, l’envie de bien travailler !
- Les professeurs justement. A Washington, ils sont payés au mérite. Selon leur performance, leur rémunération peut varier du simple au double. Mais attention, il y a une contrepartie. Ceux qui ont les plus mauvaises classes ont un an pour se ressaisir, sinon c’est la porte.
- Contre le décrochage scolaire, il y a des classes orchestres. L’idée a été lancée il y a 15 ans et la France en compte aujourd’hui plus de 830. Le principe : Des classes constituées de bons et de mauvais élèves qui vont, en plus de leurs cours, apprendre la musique ensemble et former un véritable orchestre. Cette idée toute simple a sauvé beaucoup d’enfants en situation de décrochage scolaire.
- Pour aider les enfants des quartiers défavorisés, les Etats-Unis ont choisi une formule plus stricte avec le réseau Kipp (Knowledge Is Power Program). Les écoles appliquent des méthodes quasi-militaires : Les journées s’étalent de 7h30 à 17h avec des cours le samedi et une partie de l’été, et tout se gagne selon un système de points. Les élèves qui travaillent bien reçoivent des faux dollars qu’ils dépensent à la boutique de l’école pour s’acheter des polos, un plus grand bureau ou participer à des sorties scolaires.
- Aux Etats-Unis toujours, à l’école Sudbury Valley, dans le Massachusetts, changement de méthode : les élèves font ce qu’ils veulent ! Certains pêchent à la ligne, d’autres jouent aux jeux vidéo ou font la cuisine. Il y a ni cours, ni devoirs, ni salles de classes. Les élèves âgés de 4 à 19 ans, peuvent demander aux instructeurs de leur parler de n’importe quel sujet. La philosophie de l’école est simple : les enfants sont curieux de nature et apprennent mieux quand ils le veulent que quand c’est imposé. 35 écoles se sont créées sur le même modèle, dont 2 en Belgique.
- En Italie, ou le sport est roi, certaines écoles ont passé un accord avec les clubs de foot locaux. L’école leur donne les bulletins scolaires et seuls les bons élèves sont sélectionnés pour jouer les matchs. Une bonne idée puisque sur les 300 000 enfants qui jouent au foot en Italie, seulement 7 feront une carrière de footballeur.
SOURCE : LE POINT
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