« Il gère cette affaire comme un problème politique, pas comme un problème sentimental ». Voici ce qu’assure anonymement un proche de François Hollande.
Depuis les révélations sur sa vie privée, le Président a montré un visage qu’on ne connaissait pas de lui. On l’a dit mou et indécis. Ses amis parlent au contraire d’un homme sûr de lui, déterminé et qui sait ce qu’il veut.
Un de ses proches fait une très bonne description : « Son physique fait qu’on le sous-estime. C’est une grosse erreur. A l’intérieur, c’est une lame en acier trempé. »
C’est avec sang-froid qu’il a d’ailleurs géré l’affaire du « Gayetgate ». Le vendredi, lorsque la bombe a explosé, il a convoqué son premier cercle pour gérer les conséquences politiques, l’impact sur son image. Mais sa priorité était ailleurs : éviter à tout prix une crise ouverte avec Valérie Trierweiler, suivi d’un déballage public.
D’ailleurs, dès vendredi dernier, l’idée d’annoncer une rupture par communiqué dans le week-end a été évoquée. Mais l’hospitalisation de la première dame a tout chamboulé. L’entourage du président parle de « manœuvre », voire de « chantage ». Sur un plan plus personnel, le président a expliqué à sa compagne qu’ils allaient se « donner du temps ». Pourtant un fidèle du président assure qu’ « il n’y a plus d’espoir, et qu’il lui trouvera quelque chose de bien. »
Dans l’entourage de Hollande, certains spéculent déjà sur le fait qu’elle pourrait ne pas revenir du tout au palais. Ses collaborateurs s’interrogent aussi sur leur avenir. Mardi, lors de sa conférence, le président a promis de clarifier la situation avant son déplacement aux Etats-Unis, le 11 Février. Il le fera sans doute par communiqué.
Alors que la presse people met déjà un point final à leur histoire, une amie de Trierweiler veut encore croire que « rien n’est définitivement acté entre eux, ni dans un sens ni dans l’autre ».
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