French kissing, french lover ou encore pardon my french… Il suffit de voir quelques expressions anglaises pour avoir une idée de l’image de la France à l’étranger. On dit stop aux clichés :
- Le French kissing tout d’abord : ou "galocher" (un mot qui vient d'être ajouté à l'édition 2014 du Petit Robert).
Comme si s'embrasser langoureusement était une façon de faire made in France. Cette pratique existe dans le monde entier, du Mexique, à Hong Kong en passant par l’Espagne. Pourtant, dès qu’on dit à l’étranger qu’on est français, le regard change tout de suite (surtout celui des hommes vis-à-vis des petites frenchies).
- French lover : un mythe qui a fait le tour de la planète ! Le Français serait le champion du "love making". Résultat : les étrangères idéalisent l'homme français. Comme s'il allait leur faire voir des étoiles en récitant du Verlaine, dans un atelier d'artiste sur l'île Saint Louis, au lever du jour.
Hé bien, le "syndrome du voyageur" n'existe pas que pour les Japonais, qui déçus de Paris, rentrent chez eux traumatisés. Il existe aussi pour les femmes qui viennent en France à la recherche du " french lover" et se retrouvent avec... bah, un homme normal. Mieux vaut donc les prévenir : femmes de tous pays, le French lover n’existe pas.
- Pardon my french : lorsque les Anglais ou des Américains disent des gros mots, ils présentent leurs excusent en disant "pardon my french" (excusez mon français). Oui, car selon eux (et c’est un comble !), on passerait nos journées à dire des gros mots. C’est le monde à l’envers !
- French dressing : "french dressing" n'a rien de péjoratif et désigne tout simplement de la vinaigrette. Mais une fois encore, les english-speakers ressentent le besoin de préciser que c’est français (ou ils n'arrivent simplement pas à prononcer le mot "vinaigrette" ?). Pourtant, le ketchup, en France, on ne l’appelle pas de l'American sauce.
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