Dans « show-business », il y a « business ». Et les américains ne sont pas les seuls à savoir en faire. Une grande étude publiée aujourd’hui montre qu’en France, les créateurs ne comptent pas pour du beurre.
Cinéastes, musiciens, écrivains, concepteurs de jeux vidéo, producteur de télé etc… génèrent énormément de richesse et des emplois. Avec 61 milliards d’euros d’impacts directs sur l’économie française, les industriels culturels pèsent même plus que les secteurs du luxe ou de l’automobile !
Sortir des films, éditer des livres ou publier des journaux n’est donc pas une dépense inutile. Plus d’un million d’emplois dépendent de ces activités.
Il faut dire que le made in France a des arguments pour se défendre :
- Dans la production musicale déjà : Sais-tu quel est le point commun entre Lady Gaga, U2, Elton John et Madonna ? Ils ont tous un patron français. Leur maison de disques, Universal, appartient depuis 15 ans au groupe français Vivendi. Aujourd’hui, Universal Music Group domine la planète musicale, avec 39 % du marché mondial. Un bulldozer qui a même avalé la prestigieuse EMI il y a deux ans.
- Dans le cinéma : Quand Luc Besson a annoncé en 1999 qu’il voulait bâtir un « Hollywwod français », personne ne l’a pris au sérieux. Aujourd’hui Besson tutoie De Niro, et a produit plus de 80 films, des séries télé, a ouvert une Cité du cinéma en Seine-Saint-Denis et vient d’inaugurer un multiplexe.
- Dans la musique, avec Deezer, première plate-forme musicale à avoir parié, en 2007, sur le streaming. 6 ans après, le site français emploie 300 personnes, propose 38 000 chansons et revendique 26 millions d’utilisateurs dans 180 pays.
Dans les jeux vidéo aussi avec Ubisoft, l’un des trois poids lourds mondial, créateur notamment des Lapins Crétins. Et dans l’édition ou le deuxième groupe mondial d’édition n’est autre que le frenchy, Hachette !
SOURCE : LE PARISIEN / AUJOURD’HUI EN FRANCE
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