Et que ce soit SFR, Free, Bouygues Telecom ou Orange… tous les opérateurs s’y mettent. Le problème c’est qu’entre les offres 3G, 3G+, 4G, les packs Internet ADSL, VDSL, la fibre optique et j’en passe, nous sommes tous un peu perdu.
Si au moins on pouvait se fier aux publicités des opérateurs… C’est là que le bât blesse. Un véritable gouffre séparerait la vitesse de connexion mentionné et la réalité du service.
Les tests réalisés sur la 4G le prouvent. En plus d’un débit faramineux jamais réellement atteint, la vitesse n’est pas du tout la même en fonction de là où on se trouve. Par exemple, au pied de l’Elysée, il faudra autour de 10mn pour télécharger un film, alors que quelques kilomètres plus loin, presque toute la journée.
Le ministre de la Consommation, Benoit Hamon a donc décidé de rappeler les opérateurs à l’ordre avec un courrier en forme d’avertissement : d’ici quelques mois, ils devront réviser totalement leurs publicités et, enfin dire aux consommateurs ce pour quoi ils payent.
Car jusqu’ici, les opérateurs ne communiquaient que sur une vitesse maximum que seules les personnes situées à côté des bornes Internet pouvaient réellement atteindre. Les autres non.
Donc d’ici 2 semaines, les opérateurs seront obligés de communiquer sur la fourchette de débit dans laquelle la plupart des consommateurs se trouvent. Les offres ADSL « jusqu’à 28 mégas » pourraient se transformer en offre de « 1 à 15 mégas ».
Encore mieux, au plus tard le 1er Juillet 2014, les opérateurs préciseront à leurs futurs clients le débit qu’ils offrent à l’entrée de leur domicile. Et ce avant de signer le contrat !
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