« Dans
le monde de l’éducation, il y aura plus de changements dans les 50
prochaines années qu’il n’y en a eu au cours
des 5 derniers siècles. » Cette phrase de Michell Zappa, qui étudie
l’évolution des sociétés, résume le virage que s’apprête à prendre l’école dans
les décennies à venir.
Lui et son équipe se sont penchés sur l’école du futur avec comme mission d’imaginer les outils qui envahiront les salles de cours dans les 20 ou 30 prochaines années. Et le résultat est édifiant : Tableaux interactifs, réalité virtuelle ou encore images holographiques en 3D diffusées grâce à des lunettes… L’école deviendra un pur concentré de technologie.
Par exemple, les stylos deviendront intelligents et vibreront quand l’élève fait une faute et les écrans, comme les tablettes, seront souples et légers.
Avec tout ça, il est évident que les méthodes d’enseignement vont évoluer, avec la fin du bon vieux cours magistral. Grâce à Internet et aux bibliothèques numériques, il y aura de plus en plus de manières d’acquérir des connaissances.
Mais dans ce nouveau monde où deux tiers des écoliers exerceront des métiers qui n’ont pas encore été inventées, y aura-t-il encore une place pour les enseignants ? Pas sûr. L’année dernière une fondation américaine a démontré qu’un logiciel était capable d’évaluer le niveau d’un élève en langue étrangère aussi bien qu’un enseignant.
Et d’ici une vingtaine d’années, les robots participeront à l’enseignement des enfants comme c’est déjà le cas dans une école en Corée du Sud, où ils enseignent l’anglais aux enfants.
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