Puisque les marques de luxe ne soldent jamais, la
question est légitime : Que deviennent les vêtements
quand ils ne sont pas
vendus et que les collections changent ?
Pour la maison Hermès, la solution est simple : ils sont brûlés ! Seulement une dizaine de salariés tirés au sort sont témoin de cette scène qui fait froid dans le dos. « Les produits arrivent par camions entiers devant un incinérateur, encore dans leur boîtes orange pour certains, raconte un témoin de la scène. » Leur rôle : Vérifier que tout est effectivement détruit et que personne ne se sert au passage.
Les salariés d’Hermès sont tenus au plus grand secret, et le sujet est un tabou de l’industrie du luxe. Qui comprendrait qu’en ces temps de crise, la maison procède ainsi pour se débarrasser de ses stocks ? Pourtant pour un ancien dirigeant, elle n’a pas le choix : « C’est la seule solution pour conserver l’exclusivité de la marque. »
Hermès n’est d’ailleurs pas le seul grand nom du luxe à détruire ses stocks. Chanel, Vuitton, Dior ou encore Prada font pareil.
Mais avant d’en arriver là, les marques de l’ultraluxe ont d’autres options, moins extrêmes, pour évacuer leurs marchandises. Vuitton organise dans le plus grand secret des ventes très privées avec des produits à -50%. Mais personne ne doit le savoir. Car pour le commun des mortels, il n’y a qu’une règle : « Vuitton ne fait jamais de soldes. »
Chanel enferme pendant deux ans ses collections dans un entrepôt, tenu secret, avant d’être proposé à des VIP.
Enfin, les marques ont une ultime solution : se faire racheter leur marchandise pour les vendre dans des pays où elles ne sont pas ou peu implantées. Aucun détail à propos de ces opérations qui sont top secrètes mais qui existent !
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