De plus en plus de maman n’ont plus peur de dire qu’elles trouvent leur tâche ingrate. Ce qui ne fait pas pour autant d’elles de mauvaises mères. Comme Carla Bruni-Sarkozy, qui confessait à un quotidien britannique : « Quand je reste seulement avec les enfants, je suis légèrement déprimée. Je sais que ce n’est pas politiquement correct de dire ça, mais c’est ce que je ressens. »
Comme elle, de plus en plus de femmes partagent ce sentiment, et revendiquent haut et fort le plaisir de ne pas être qu’une mère. Sur Internet, les blogs où ces femmes confient leurs turpitudes cartonnent.
Sur mauvaisesmeres.fr, Pauline raconte avoir mis un mois avant de se rendre compte que les chaussures de sa fille d’1 an demi, étaient devenues trop petites. Emma, une autre mère, confesse avoir dû faire de longs calculs mentaux pour trouver l’âge exact de sa fille.
Encore plus fort : une mère avoue avoir avancé les horloges de la maison et éteint la radio pour coucher ses enfants deux heures plus tôt. Sur Internet la honte n’existe plus et la parole se libère.
Le meilleur exemple de ces mamans décomplexées est Florence Foresti et son spectacle « Mother Fucker », qui raconte les déboires de la comédienne dans l’éducation de sa fille. Preuve que tout le monde se sent concerné, le DVD fut en 2011, le 7ème plus vendu en France et la diffusion à la télé a rassemblé pas moins de 3 millions de personnes.
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