Les sites de rencontres font de moins en moins recette, du coup, on revient aux bonnes vieilles méthodes des entremetteuses d’autrefois. C’est ce qu’on appelle aujourd’hui le « matchmaking ». Et beaucoup d’anciens chasseurs de têtes ou d’ex-financiers mettent leur expertise au service des cœurs à prendre.
C’est le cas d’Inga Verbeek, 34 ans, une financière de formation qui est en charge du développement de l’agence de « matchmaking » Berkeley International, qui a ouvert il y a plus de 10 ans.
Son fichier compte déjà 3 000 clients répartis entre Milan, Genève, Bruxelles, Amsterdam et Copenhague… Ne manquait plus que Paris.
Cette prestation d’entremetteuse moderne, basée sur la discrétion, a un coût : Avec 75 % de réussite au bout de 9 mois et après 8 rencontres, il faut compter entre 10 000 et 50 000 euros par an.
« Comme sur un site Internet, les hommes affichent leurs critères, souvent des clichés : Ils veulent une femme jeune, belle, mince et autonome financièrement. Mais ce sont les femmes les plus difficiles à contenter. Elles ont en tête une « shopping list ». Mais dès qu’elles rencontrent une personne, elles sortent de leur calcul mental » nous dit Inga.
Les gens en quête d’amour doivent remplir un questionnaire. « Nous faisons une enquête poussée sur eux. On leur demande tous leurs papiers. C’est très sécurisé. On veut connaître leur passé, leurs goûts et leurs valeurs. L’entretien dure 3h. Avec nous, les gens se livrent plus qu’avec un ami. Et c’est parce qu’ils sont sincères que ça marche aussi. On réfléchit pour eux. »
Le « matchmaking » repose donc sur la même idée qu’une agence matrimoniale mélangé à un club privé.
SOURCE : PARIS MATCH
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