La France n’a plus gagné le concours depuis 36 ans. Malgré des tentatives dans tous les styles musicaux pour remonter la pente.
Encore raté ! Samedi soir, à Malmö en suède, on a une nouvelle fois loupé la marche du concours de l’Eurovision. Et la gamelle est de toute beauté ! Amandine Bourgeois et son titre « l’enfer et moi » ont terminé à la 23ème place sur 26 candidats.
L’ex-gagnante de la « Nouvelle Star » a totalisé 14 points, contre 281 points au pays lauréat, le Danemark, représenté par Emmelie de Forest.
Plus inquiétant, ce nouvel échec pour la France vient s’ajouter à celui des 35 dernières éditions ! Il faut remonter à marie Myriam et « l’Oiseau et l’Enfant » en 1977 pour voir notre pays remporter la compétition.
Ce n’est pourtant pas faute d’avoir tout tenté. Prenons seulement les 15 dernières années. Première recette expérimentée : La star envoyée au front. Il y eut Natasha St-Pier en 2011, et surtout Patricia Kaas en 2009. A la clé, souvent de bons résultats. 4ème place pour la première, 8ème pour la seconde.
Autre tentative, celle du contre-pied : Ce fut le cas avec le groupe déjanté des Fatals Picards en 2007 puis avec le spécialiste de l’electro Sébastien Tellier l’année suivante et aussi avec le ténor Amaury Vassili en 2011… le tout sans succès.
Et dernière technique, comme cette année : présenter une « bête à concours ». Avant Amandine Bourgeois, Nouvelle Star 2008, il y eut Jonatan Cerrada, vainqueur de la même émission en 2003 et candidat malheureux à l’Eurovision en 2004.
Comment expliquer alors, que malgré ces efforts d’originalité, la France n’y arrive plus ? « Je crois malheureusement qu’il n’y a pas de recette miracle, déplore un peu fataliste le chef de la délégation française cette année. Samedi soir par exemple, tout le monde était très content de la performance d’Amandine. Mais au final ça ne passe pas. Bien sûr, on peut se demander si chanter en premier n’était pas un handicap, ou si la chanson n’était pas trop rock. »
Bien sûr comme chaque année, le copinage géopolitique est évoqué. « C’est vrai que la France est isolé, nous dit-il. Toute l’Europe du Sud d’ailleurs, même si l’Italie sort cette année son épingle du jeu. Moi je crois surtout que l’Eurovision, c’est un peu comme une histoire d’amour. Il faut la bonne personne au bon moment. On va continuer à chercher… Impossible n’est pas français ! »
SOURCE : LE PARISIEN / AUJOURD’HUI EN FRANCE
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