DOMMAGES : A QUOI A-T-ON DROIT ?

Entre annulation des trains et des avions, retards monstres et accidents sur la route, les intempéries de ces derniers jours ne sont pas sans conséquences. Vous avez des droits que vous pouvez faire respecter :

Peut-on se faire rembourser son billet de train ou d’avion ? Ca se fait un peu au cas par cas. A la SNCF, les billets des TGV et des trains Intercités qui ont été annulés ou retardés sont remboursés ou échangés.

Chez Air France, l’assistance des passagers des vols annulés ou retardés a été prise en charge par la compagnie. En cas d’annulation de votre vol, vous pouvez vous faire rembourser, mais aussi demander au service clientèle si vous avez le droit à une indemnisation qui va de 250 € à 600 € en fonction de la distance du vol.

Que se passe-t-il si vous glissez à cause du verglas ? Selon les communes, un arrêté du maire peut vous obliger à déneiger les trottoirs devant chez vous. La conséquence est simple : si vous ne l’avez pas fait et qu’il soit prouvé qu’un passant s’est blessé en tombant devant chez vous, ce sera votre responsabilité civile qui prendra en charge les frais.

Mon employeur peut-il me tenir pour responsable si je suis arrivé en retard ou si je n’étais pas là ? Non : « Les intempéries que nous avons vécues hier sont suffisamment graves pour que votre employeur ne puisse pas vous reprocher un retard ou une absence. » nous dit un avocat spécialisé. Et il a même commis une faute, s’il vous a demandé de venir coûte que coûte, car il met en danger son salarié alors qu’il était difficile et même déconseillé de se déplacer.

Êtes-vous en tort si vous avez percuté une autre voiture ? Si vous êtes assuré tous risques, vous serez remboursé avec ou sans franchise, selon votre contrat. Mais si vous n’avez qu’une responsabilité civile, vous devrez payer. Et si vous êtes victime d’un carambolage, il faut absolument bien remplir le constat, car le remboursement se fera au cas par cas en fonction de votre responsabilité. En clair, si vous n’êtes pas le premier à avoir glissé, tout va bien !

SOURCE : Le Parisien