Bernard Tapie avait un petit
peu disparu de la sphère médiatique ces dernières années. Il est revenu avec le
rachat difficile mais réussi du groupe de journaux GHM : « La
Provence – Nice Matin – Corse Matin »
Une nouvelle ligne à son interminable CV. A 70 ans, il a presque tout fait : chanteur, vendeur de télés, repreneur de canards boiteux, animateur, député, ministre, acteur, patron d’équipe cycliste et de club de foot… Sans oublier de passer par la case prison : 8 mois ferme en 1997 à cause de l’affaire du match truqué OM-VA
- En 1980, Bernard Tapie rencontre Jean-Louis Borloo, jeune avocat spécialisé dans le droit des faillites. Pendant 10 ans le duo écume les tribunaux de commerce à la recherche d’entreprise à racheter. Mais lui qui se targuait d’être un sauveur d’entreprise, en a coulé plus d’une.
- Après deux échecs cuisants avec « La Vie Claire » et « Terraillon », Tapie ne se décourage pas et décide en 1983 de reprendre la marque de fixations de skis « Look » pour 20 millions de francs. Il innove en lançant la pédale de sécurité pour vélos et revend la société 5 ans après pour 260 millions de francs ! Opération réussi.
- En 1986, prétendant pouvoir transformer en quatorze semaines des jeunes sans emploi en supervendeurs, Tapie ouvre sa première école à Béziers. Quatre autres suivront, dont une à Marseille, jusqu’à leur fermeture en 1995.
- Toujours la même année, à la demande du maire de Marseille, il reprend les rênes de l’OM, qui remportera la Coupe d’Europe en 1993. Malgré cet exploit, le bilan financier est catastrophique. Plombé par ses dettes, l’OM dépose le bilan en 1995.
Il y a aussi l’épisode Adidas en 1990, qui après un contentieux de plus de 15 ans lui aura permis de récupérer en 390 millions d’euros. A l’époque le ministre des Finances n’était autre que Jean-Louis Borloo…
SOURCE : Capital
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