La génération Y, surnommé
les Yers et composée de ceux nés entre 1980 et 1995, élevés aux jeux vidéo et
au numérique, fascine autant qu’elle exaspère. Le problème c’est qu’elle ferait
vivre un enfer aux professeurs.
« Dispenser un cours magistral de 2 heures est devenu impossible, explique l’un d’eux. Les étudiants déconcentrés sont aspirés par Facebook et Twitter. » Car leur addiction, ce sont les nouvelles technologies. Et leur péché mignon, le zapping.
« Le pire c’est qu’avec Internet ils vérifient en temps réel et n’hésitent pas à remettre en question notre savoir » ajoute-t-il. Dans les grandes écoles, on s’interroge à grands coups d’études et de conférences, on s’entoure de spécialistes pour décrypter le phénomène.
On les dit peu travailleurs ? Faux. Ils sont passionnés, capables de plancher jour et nuit sur un sujet qui les intéresse.
Les écoles ont donc décidé de concocter des programmes plus adaptés et plus modernes : en plus du e-learning (des cours en ligne), la grande nouveauté se situe dans les établissements qui ont eu l’idée de poster leur cours sur Facebook. Et les résultats sont spectaculaires.
Plus actifs, les élèves participeraient davantage et la moyenne aux évaluations avoisinerait 8 et demi sur 10 ! Soit une hausse d’un point et demi.
Et pour les motiver à l’assiduité, une directrice a imaginé des « tracks » pédagogiques, sortes de contrats qui, en même temps qu’ils responsabilisent les étudiants, les lient à leur professeur. L’étudiant devient alors l’acteur de son apprentissage. A lui de choisir si le cours est obligatoire ou non. « Le comportement des élèves pendant la scolarité est à l’image de leur futur comportement de manager » en est convaincue la directrice.
SOURCE : Le Point
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