Ceux qui n’ont pas été
surpris par l’exil fiscal de Depardieu, c’est bien les producteurs. Depuis
plusieurs mois, l’agent de la « star franco-russe » avait fait passer
le message : à l’avenir, Gégé accepterait uniquement les films français
délocalisés à l’étranger.
Mais ceux qui partent ne le font pas seulement pour des raisons fiscales. Vincent Cassel et Monica Bellucci s’apprêteraient à rejoindre le Brésil, pays qu’ils adorent et où la météo est aussi douce que l’impôt sur le revenu : 27,5 % pour la tranche la plus élevée…
En revanche, si Omar Sy est allé s’installé à Los Angeles après l’immense succès d’Intouchables, c’est vraiment pour des raisons professionnelles. Ses proches assurent qu’ « Omar n’est pas parti pour des raisons fiscales et qu’il avait très peur qu’on se méprenne sur son geste. » De toute façon, il a promis de rentrer en France le mois prochain.
Quant au plus célèbre des
Ch’tis, Dany Boon, il a, lui, choisi de vivre au pays du cinéma où la fiscalité
est plus douce que chez nous.
Mais pour les saltimbanques, le pays le plus intéressant fiscalement reste la Suisse. Pas de nouveaux exilés depuis Johnny Hallyday, qui a rejoint d’autres monstres sacrés comme Alain Delon, Charles Aznavour et Patricia Kaas.
Christian Clavier, lui, a migré pour Londres fin Septembre. Sa raison : « La vie à Paris était devenue insupportable pour lui et sa famille, explique son agente. Pas un déplacement dans la rue sans qu’il subisse des attaques à propos de son amitié avec Nicolas Sarkozy. »
SOURCE : Le Point
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