Séduire, impressionner,
émouvoir, choquer… Il y a mille et une façons de parler de soi. Pour les psys
cela s’explique par ce besoin que l’on a du regard des autres pour exister.
Car, contrairement aux idées reçues, les dinguos du « Moi, je… » ont le plus souvent une estime de soi en berne…
Que ceux qui adorent parler d’eux se rassure : Une récente étude scientifique américaine a montré que se la raconter équivaut à un shoot de dopamine proche de ce que l’on ressent en mangeant notre plat préféré ou en faisant l’amour… Normal que ça nous rende accro !
Et pas étonnant que nous y consacrions 40 % de nos conversations et jusqu’à 80 % de nos tchats sur les réseaux sociaux.
Pourtant l’excitation provoquée n’explique pas tout. Une psychothérapeute donne son avis: « si l’on parle autant de soi et notamment sur Facebook, c’est à cause d’une nouvelle croyance très répandue aujourd’hui, selon laquelle tout ce que nous vivons est intéressant et mérite d’être partagé. »
Et c’est là que le bât blesse : peut-on parler de partage sur Facebook ? La psychothérapeute en doute. Selon elle, nos échanges, de plus en plus virtuels, nous donnent le sentiment de nous dématérialiser et, pour compenser nous éprouvons le besoin d’employer le « je ».
Mais parler de soi ne peut être vraiment enrichissant que s’il y a du vivant face à nous. Nous devons être en mesure de percevoir l’écoute bienveillante et attentive d’un autre. Sinon, c’est comme crier dans le désert…
SOURCE : Femme Actuelle
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