Nos villes regorgent
d’énergie inexploités : la mairie de Paris appelle donc scientifiques,
chercheurs et industriels à plancher jusqu’au 15 mars sur les « ressources cachées » de la capitale
qui pourraient être valorisée.
Pour récupérer de la chaleur, la ville mise sur les data center (centres de traitement de données informatiques). Il suffit de récupérer la chaleur d’un data center installé au sous-sol d’un immeuble pour chauffer des logements et une crèche.
Pour créer de l’électricité, l’urbaniste Jacques Ferrier milite pour les toitures végétalisées équipées de mini-éolienne (productrices d’électricité). Si on végétalisait une bonne partie des toits de Paris et certaines zones en friche, on pourrait faire baisser la température annuelle de la ville de 2°C.
Mais d’autres grandes villes françaises n’ont pas attendu la capitale pour recycler l’énergie :
Levallois-Perret, dans les
Hauts-de-Seine a été la 1ère ville en France à chauffer sa piscine avec ses égouts. La ville de Bordeaux peut,
elle, se vanter de disposer de la plus grosse installation d’Europe climatisée
et chauffée grâce aux calories récupérées dans les canalisations par des pompes
à chaleurs. Résultat : la facture énergétique a été réduite de
50 000 € par an.
Et on en a déjà parlé, Toulouse a expérimenté il y a 2 ans un trottoir producteur d’énergie couplé à un lampadaire. Mais 1ère mondiale, la Ville rose va en plus installer des lampadaires à leds dotés de panneaux solaires tournants.
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