Les cuisiniers de l’Elysée ont dû sabler le champagne
quand François Hollande est devenu Président. Fini les plats allégés, les
produits « bruts » et les repas expédiés de l’ère Sarkozy ! A
peine arrivé, le président normal ne les a pas déçus : Réhabilitation du
fromage, banni par son prédécesseur, toujours pressé de quitter la table.
Sarkozy avait aussi supprimé le « service à la française », technique bien connue des restaurants gastronomiques qui consiste à laisser les convives se servir dans le plat présenté par le maître d’hôtel.
Réaction d’Hollande : Retour des gants blancs et des queues-de-pie en salle.
Mais là où ça pose problème, c’est que le nouveau locataire de l’Elysée, féru de bonne chère, a aussi promis de réduire le train vie de sa demeure. A lui seul, le poste « approvisionnements », c’est-à-dire les achats de nourriture, va devoir maigrir de 20 % !
En même temps, il faut avouer qu’on part de haut. En 2010, le Château engloutissant 10 000 € par jour en denrées alimentaires, pour 190 couverts quotidiens. Pour rentrer dans les clous, il va donc falloir ramener le prix moyen du repas de 50 à 40 €.
Mais il y a fort à parier que les mêmes camions continueront de défiler, car seuls les fournisseurs habitués aux exigences de la présidence sont vraiment armés pour y répondre.
Bernard Vaussion, le chef cuisinier, qui a entamé sa carrière en mijotant les petits plats de Pompidou, peut commander la veille pour le lendemain un ingrédient rare, et en quantité suffisante pour plusieurs centaines d’invités.
Enfin on apprend aussi dans cet article que quand il était au pouvoir, Jacques Chirac n’aimait pas seulement la Corona : à l’heure du goûter, il demandait un petit verre de cidre.
Commentaires