Entre Volvo, Audi, BMW et
consorts, c’est la course au véhicule sans conducteur.
La scène se déroule sur un circuit de la Silicon Valley. Une Audi TTS, transformée en voiture sans conducteur défie en course un pilote professionnel. Ses courbes sont quasi parfaites, le compteur grimpe à 185 km/h… mais la machine ne bat pas l’homme au volant… Pas encore…Quand cela arrivera, la voiture autonome sera peut-être déjà installé dans notre quotidien.
Les différents instituts prédisent qu’elle représentera 75 % des véhicules en circulation aux Etats-Unis en 2040.
Vovlo a récemment annoncé la commercialisation, dès 2014, d’un véhicule semi-autonome capable, dans un embouteillage, d’accélérer, freiner et tourner à la place du conducteur, qui pourra alors faire autre chose. Mais quand le trafic se fluidifie, il demandera au conducteur de reprendre le contrôle. Car pour séduire le public et ne pas lui retirer le plaisir de conduire, il faut d’abord proposer des véhicules prenant le relais dans des situations où la conduite est particulièrement pénible.
Le calendrier est le même chez Audi, BMW, Mercedes, Volkswagen et Renault qui prévoient tous de vendre des systèmes semi-autonomes dans les 2 prochaines années. Tous prétendent qu’une voiture sans conducteur serait bien plus sûre et économe en carburant. Mais aussi et surtout, cela renouvellerait l’attrait pour la voiture, marché en berne…
Mais l’obstacle est juridique : bien qu’autorisées à rouler dans 3 Etats américains, ces voitures automatisées entrent en contradiction avec la plupart des textes existants, dont la Convention sur la circulation routière qui stipule que tout véhicule doit avoir un conducteur.
D’autres innovations posent moins de problèmes, notamment celles permettant au conducteur de descendre de la voiture pour la laisser se garer toute seule. Un système qui devrait arriver d’ici 5 ans.
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