Pas besoin
d’être une bête de scène pour déclencher une ovation après un discours. Un
minimum de préparation, quelques astuces et le tour est joué.
Allez-y au culot : Incarner Indiana Jones le temps d’une convention… Vous n’oseriez pas. Et bien un directeur de Bosch a tenté le coup lors d’un séminaire. Il a débarqué sur scène avec la musique du film. Ce qui lui a valu un tonnerre d’applaudissements.
La règle d’or : Toute intervention se prépare. Les meilleurs orateurs n’y coupent pas. Beaucoup de gens ignorent que Steve Jobs passait des heures à répéter ses présentations.
Peaufinez particulièrement votre accroche, car le cœur du public se gagne dès les premières minutes… ou jamais. L’humour peut être une bonne entrée en matière, mais attention : dans ce registre, vous n’avez pas le droit à l’erreur.
«Débuter par une blague, comme dans les séries américaines, est une fausse bonne idée», avertit une coach en com. A moins de s’appeler Jerry Seinfeld – et encore –, le risque de faire un bide est réel. » Essayez de commencer par un sondage à main levée, toujours efficace pour capter l’attention.
Impliquez-vous physiquement : Si vous voulez que la salle s’enflamme, donnez-vous les moyens de «mettre le feu». On ne galvanise pas un public en restant recroquevillé comme un petit vieux. Levez-vous de votre chaise, redressez le torse, relevez le menton, décroisez les bras et n’hésitez pas à faire quelques pas pour attirer l’attention.
Vous ne savez pas où poser les yeux ? Regardez vos auditeurs un à un. Vous prendrez ainsi le pouls de la et si vous voyez des gens pianoter sur leur smartphone ou parler à leur voisin, il est probable qu’ils s’ennuient.
Terminez en apothéose : Redoublez d’énergie à la fin, car vous entrez dans la phase la plus propice aux applaudissements. Une chute bâclée peut gâcher un bon discours. Une astuce pour transformer vos auditeurs en acteurs : Repasser du «je» au «nous», comme Barack Obama avec son slogan «Yes, we can».
Quoi qu’il en soit, ne baissez jamais les yeux ni la voix pour prononcer vos derniers mots. Au contraire, élevez le ton, soutenez le regard de la salle, scandez vos phrases comme si ce que vous aviez à dire était crucial pour le reste de l’humanité. Et quand vous aurez fini, marquez un silence prolongé.
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