Laurent Bègue, professeur de
psychologie sociale a recensé pour nous les dernières études sur la
gentillesse.
Chez les animaux déjà :
Les singes se serrent les coudes : Née en 1988 aux Etats-Unis, Azalea est une femelle macaque atteinte de trisomie. La plupart des activités habituelles comme se nourrir, courir ou sauter lui sont impossibles. Et au lieu de la rejeter, les autres singes du groupe lui ont montré une attention particulière, en l’aidant notamment à se laver. Les ethnologues ont constaté que les grands singes sont plus tolérants et attentifs aux besoins des animaux handicapés.
Chez l’Homme :
L’empathie commencerait au berceau : Quelques heures après leur naissance, les nourrissons se montrent déjà sensibles à la détresse des autres. Il leur suffit d’entendre les pleurs d’autres bébés pour se mettre à pleurer.
Aider les autres, c’est s’aider soi-même : Les enfants qui se montrent sociables sont non seulement plus appréciés que les autres, mais sont aussi meilleurs à l’école. Une étude a montré que ceux qui étaient volontaires pour aider les autres à faire leurs devoirs amélioraient encore plus leurs résultats par rapport à ceux qui n’ont travaillé que pour eux-mêmes.
Le bénévolat rend heureux (un cacou pour l’Ethiopie): Aller vers les autres en s’investissant dans des associations, c’est aussi engranger des bénéfices pour soi-même à long terme. Interrogées au cours de plusieurs études, les bénévoles obtiennent des scores supérieurs à la moyenne en termes d’évaluation du sentiment de bonheur, de la qualité de vie et de l’estime de soi.
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