La combine est simple pour les marques en recherche de renommée virtuelle : "Gagnez en crédibilité et en notoriété, prenez un temps d'avance sur vos concurrents, et impressionnez vos futurs recruteurs", vante en français le site Acheter followers.com.
En effet, ces sites spécialisées dans ce "marché noir 2.0" propose par exemple des lots de 1.000 nouveaux fans sur Facebook pour 30 euros, ou 1.000 nouveaux abonnés Twitter pour 10 euros. Souvent de faux comptes créés dans ce but.
La course à la popularité, d'abord réservée à Facebook et Twitter, s'est étendue à Google +, Instagram, même Youtube et Dailymotion.
De l’agroalimentaire à la politique en passant par le cinéma et la musique tout le monde s’y met.
Orangina s’est fait prendre en février dernier pour avoir acheté des fans sur Facebook et créer ainsi plus de passage et de clics, le candidat républicain à l’élection présidentielle américaine Mitt Romney, est soupçonné d'avoir acheté de faux abonnés sur Twitter, après un bond de 150.000 abonnés mi-juillet.
Peut-on les démasquer ? Oui ! Notamment grâce au site Fake Follower Check qui analyse les "followers" et affirme pouvoir calculer le pourcentage de fakes. "Le Nouvel Observateur" aurait ainsi 32% de faux abonnés, "Le Figaro" affiche un score de 38% de fakes et "le Monde" de 48%.
Côté musique, Lady Gaga, aurait 73% de faux abonnés, Coldplay 24% et Dépêche mode 28%.
Mais comme le dit Sandrine Plasseraud directrice de l'agence de communication spécialisée dans les réseaux We are social : "Tout va bien pour les tricheurs... jusqu'à ce qu'ils se fassent prendre".
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