Ce dispositif créé en 2005 s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans qui veulent passer leur permis de conduire, mais qui n’ont pas les moyens de payer intégralement la somme souvent exorbitante demandée par l’auto-école.
Alors le permis à un euro est en fait un prêt à taux zéro, puisque les intérêts sont pris en charge par l’Etat.
Le principe est simple : le candidat demande à un établissement de crédit de lui avancer la somme et le rembourse ensuite à hauteur d’un euro par jour pendant une durée limitée.
Pour en bénéficier, il suffit de s’inscrire dans une des 4 500 autoécoles agréées (soit la moitié des auto-écoles françaises). Avec le devis qu’elle établit, en fonction du nombre d’heures de conduite nécessaires, votre enfant peut aller trouver un des 25 établissements de crédit partenaires. Si son dossier est accepté, la banque paye directement l’autoécole.
4 types de prêt peuvent être accordés : de 600 € à 1 200 €, que l’on rembourse 30 € par mois sur une durée de 20 à 40 mois.
Le gros - : Si le candidat a besoin de plus d’heures de cours que prévu, il devra assumer lui-même les dépenses supplémentaires. Idem s’il rate son examen. On ne peut prétendre au crédit qu’une seule fois, alors qu’un candidat sur 2 échoue la première fois…
Et comme n’importe quel crédit, le permis à un euro est accordé « sous réserve que l’établissement financier accepte le dossier du candidat ».
Celui qui emprunte doit donc prouver qu’ils disposent de revenus suffisants, ou d’une caution (parentale par exemple).
Pour le directeur général adjoint de l’Automobile club association, « le dispositif n’a pas toujours bien fonctionné dans la mesure où il ne concerne que les jeunes qui n’ont pas de soucis de financement. » Ceux qui ne bénéficient pas de caution parentale sont en principe exclus du permis à un euros. Mais c’est en train de changer. Si les candidats sont en démarche de formation, leur dossier sera accepté !
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