Fête des pères oblige, sa place est en constante évolution :
- 33 ans c’est l’âge moyen de la paternité en France.
- Plus d’un tiers des pères français aimeraient ou auraient aimé porter leur enfant si le progrès permettait aux hommes d’être « enceints » .
- 22 euros c’est l’argent de poche que donnent, en moyenne, les parents français contre 31 euros pour les autres parents européens.
- 62 % des pères pensent que la paternité est nécessaire à leur épanouissement.
Une sociologue explique qu’ « à l’heure actuelle, il existe une interrogation de fond sur le rôle du père. Il est affaibli, son sort est incertain. Au début des années 70, il est encore au sommet de la hiérarchie familiale. Un tournant se produit vers 72, quand le père et la mère sont mis sur le même plan. »
Et cette évolution se voit dans les publicités :
Dans les années 75, le père est montré comme sévère, notamment dans la pub de Nestlé Picorette.
Au début des années 90, le père est embarrassé, comme dans la fameuse pub Lactel
Le père noie le poisson en apportant des réponses aux questions précédentes, il ne peut plus se permettre de rompre le dialogue comme cela aurait été mis en scène 20 ans plus tôt.
Au début des années 2000, un nouveau père émerge, rassurant, ouvert au dialogue et complice avec ses enfants, le fameux « paman » (mi papa, mi maman). C’est le père préféré des constructeurs automobiles.
Et ces dernières années, le père est dépassé.
Mais tout ça est en train de changer, avec le rôle de la mère qui prend le relais
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