Tweeter devant la télé est devenu l’activité préférée des téléspectateurs : selon une étude Nielson, 50 % d’entre aux surfent sur Internet en même temps qu’ils regardent la télé. Chez les moins de 25 ans, c’est carrément devenu une seconde nature… Voici venu le temps de la Social TV et le phénomène est impressionnant.
Dans le monde, les 2 programmes qui font le plus causer sont Berlin Tag & Nacht, une émission allemande pour ados où les acteurs improvisent leurs dialogues et… Bref, la série de Canal + !
Mais les diffuseurs ne décident pas de faire de la social TV, ça arrive que ça leur plaise ou non. D’où par exemple, la volonté de TF1 d‘entrer dans un monde qui lui échappe. Pendant The Voice, en bas de l’écran le nom de l’émission est précédé d’un petit dièse (appelé un hashtag) : C’est une invitation à aller, sur Twitter, pour nous épancher en 140 caractères.
En fait la social TV, c’est un peu la télé interactive qu’on nous promet depuis des années. Au MIP TV, on appelle ça le « TV Companion », que l’on peut traduire par l’animal de compagnie de la téloche.
L’avantage pour les publicitaires coule de source : les internautes sont de vraies mines de données, bien plus facile à cibler que les téléspectateurs. Entre 2 émissions qui recueillent la même audience, celle qui suscite le plus grand nombre de commentaires sur les réseaux sociaux présente une indéniable plus-value publicitaire.
Si l’idée de faire défiler les tweets à l’antenne semble tenir du gadget, les chaînes ont d’autres possibilités pour faire de l’argent, avec cette Social TV. Aux Etats-Unis, Fox News invite les internautes à trancher dans un débat sur les primaires républicaines : il fallait tweeter le nom du candidat suivi de « # answer », s’il a répondu sans détour aux questions des journalistes ou « # dodge », s’il a esquivé. Et Fox récupère les résultats et en fait un sondage… gratuit !
SOURCE : LIBERATION
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