Pascal de Sutter, docteur en psychologie politique et professeur à l’université de Louvain-la-Neuve, en Belgique, met les candidats à la présidentielle à l’épreuve du profiling.
NICOLAS SARKOZY : LE DOMINANT EMOTIONNEL
C’est un narcissique qui possède une grande capacité d’adaptation et de changement d’opinion. Sa communication non verbale traduit sa nervosité. Vouloir dominer les autres semble inné chez lui. Sauf vis-à-vis des femmes, auxquelles il est incapable de tenir tête.
Se plier aux usages que lui impose la fonction présidentielle est une souffrance, il le vit comme de la soumission.
FRANCOIS HOLLANDE : L’ACCOMODANT AGREABLE
Les profileurs étrangers auxquels Pascal de Sutter a envoyé le profil psy du leader socialiste ont d’abord cru à une erreur : impossible que ce soit celui d’un candidat à la présidentielle. Avec 1 score de domination exceptionnellement bas pour un dirigeant et 1 ambition peu prononcée. Il fait confiance, cherche des solutions pacifiques.
MARINE LE PEN : LA DOMINANTE REVOLTEE
Avec un score élevé en domination combiné à une absence totale d’humilité, elle a le profil type du leader politique, malgré 1 score peu élevé en ambition. Ce qui peut faire penser qu’elle a repris le flambeau plus par devoir (vis-à-vis) de son père que par goût du pouvoir. Son moteur, c’est la révolte. Il lui faut toujours un ennemi.
JEAN-LUC MELANCHON : L’INDIGNE SUSCEPTIBLE
Ses réactions disproportionnées masquent des déficits personnels : anxiété et mauvaise estime de soi. Il se sent incompris, rejeté par une part de la société. Il s’entoure d’amis qui le poussent à agir pour que les choses changent.
SOURCE : LE POINT
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