A partir d’aujourd’hui les candidats à la présidentielle vont être limités dans leur temps de parole médiatique, à la télévision et à la radio. Mais pas sur Internet…
LES GROS MOYENS DEPLOYES POUR LE VIRTUEL
2 millions d’euros, soit 10 % du budget chez Hollande, avec 35 personnes, dont son fils Thomas.
La référence est Barack Obama. Le camp socialiste compte 3 Français qui ont participé à la conquête du numérique de la Maison-Blanche.
Le camp Sarkozy mobilise 12 personnes, ne donne pas de chiffre, mais assure qu’il dépense moins que le PS. Le président-candidat doit lancer une application pour smartphone, comme Marine Le Pen et François Bayrou.
FACEBOOK ET TWITTER, PASSAGE OBLIGE
Dans chaque camp, les cerveaux des campagnes Internet ont fait de Facebook leur étendard numérique.
La page de Nicolas Sarkozy affichait ce week-end plus de 583 000 amis, celle de François Hollande plus de 74 000. Suivent Marine Le Pen avec 48 000 amis et Jean-Luc Mélenchon et ses 43 000 amis.
L’autre réseau à la mode est Twitter, où les candidats envoient des 10aines de mini-messages par jour à leurs abonnés. Par contre la hiérarchie s’inverse : Hollande est davantage suivi que Sarkozy (200 000 contre 126 700). Mais le Président projette de faire un « tweet meeting ».
LE RETOUR DU PORTE-A-PORTE SERAIT PAYANT…
1 personne sur 14 voterait en faveur du candidat dont les émissaires se déplacent. L’équipe Hollande espère visiter 5 millions de foyer.
Il y a bien sûr les traditionnels tractages qui vont reprendre dès aujourd’hui, avec pour l’UMP et le PS, près de 30 millions d’exemplaires tirés. Et les e-mails envoyés par tous les partis. L’équipe de Sarkozy aurait plus 900 000 adresses Internet collectées, celle de Hollande en a compté 700 000, enregistrées au moment des primaires.
SOURCE : JDD
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