La perception d’un prix est pour un 1/3 seulement fondée sur des critères objectifs. Le reste est lié à d’autres éléments comme la couleur du packaging ou le positionnement en rayon. Et ça les industriels et les distributeurs le savent très bien.
LES TECHNIQUES
SUR INTERNET, ADOPTER LES COULEURS CRIARDES DES PROSPECTUS
En rouge et jaune pétard, la page d’accueil de Cdiscount reprend les tons traditionnels d’une campagne de promotion. Dans l’esprit du consommateur, avec le bleu profond et le blanc, ils sont associés aux prix bas.
ADOPTER UN FORMAT QUI RASSURE LA MENAGERE
On pense qu’un paquet familial sera obligatoirement meilleur marché. Et bien c’est une erreur. Un relevé de prix réalisé dans un Leclerc du Pas-de-Calais montre que le paquet de Chocapic grand format était 17 % plus cher au kilo que le moyen.
SE DONNER DES AIRS MODESTES AVEC L’EMBALLAGE…
… car il influe énormément sur l’impression de cherté. Pour rassurer le consommateur, mieux vaut un packaging sobre. Comme Cristaline, qui afin de renforcer sa réputation d’eau bon marché, propose une bouteille plus fragile que celles d’Evian ou de Volvic. Cela soutient sa bonne image-prix.
APATER LE CLIENT AVEC UN FOUILLIS TRES BIEN ORGANISE
Cas particulier dans le textile, Zara a longtemps semblé beaucoup moins cher qu’il ne l’est. L’enseigne ne fait aucune pub, mais l’aménagement favorise cette image bon marché. L’astuce : une profusion de quelques produits basiques entassés sur des tables et signalés par des affiches inratables.
SOURCE : CAPITAL
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