Nous le savons, en France, nous adorons râler. On avait même déjà parlé du championnat des râleurs. Mais aujourd’hui de plus en plus de sites sont entièrement consacrés à ce qui semble être considéré comme un art : Le « ralling ».
Le site créé par Christine Lewicki en 2010, jarretederaler.com fait figure de clairière. La jeune femme coach auprès de dirigeants, vit aux Etats-Unis. Une occasion pour elle de mesurer, là-bas, ses comportements quotidiens de « râleuses professionnelle ».
Elle raconte : « En tant que Française, j’avais l’habitude de prendre le contrepied des idées, des initiatives qui m’étaient racontées. Mais il ne faudrait pas croire qu’à Los Angeles, où je vis, personne ne se plaint. Au contraire, les Américains, râlent beaucoup. Mais contrairement aux Français, eux multiplient les critiques proactives, c’est-à-dire toujours accompagnées d’un acte concret. »
Mais renoncer à nos petites récriminations quotidiennes n’est pas facile car râler ça fait du bien, et vient combler un besoin dont on n’a pas conscience et qui cherche à être satisfait.
Et puis râler à tout de même un point positif : il crée des liens. Une chercheuse en psychologie sociale a récemment montré que lorsque 2 étrangers se rencontrent ; ils développent plus d’intimité entre eux s’ils partagent des opinions négatives sur un objet tiers.
Pour arrêter d’être un râleur invétéré, il faut parfois baisser son niveau d’exigence et regarder le verre à moitié plein. Un changement qui s’appuie sur les dernières découvertes en psychologie positive : « Plus on remarque ce qui va bien, plus ce qui va bien se déploie dans notre existence. »
SOURCE : LE FIGARO
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