Selon une enquête de 2011, 71 % des chefs d’entreprise ne font aucun contrôle des CV. Difficile ensuite d’aller devant un tribunal pour se plaindre d’une tromperie.
De 25 à 75 % des CV seraient enjolivés ou trafiqués… Ça arrive même aux meilleures… Une certaine Agathe L. de Paris a raconté dans Le Parisien de Dimanche que pour booster sa carrière et décrocher un 1er job, elle n’a pas hésité une seconde à « enrichir son CV ».
« J’ai utilisé tous mes jobs d’étudiante et j’ai tout monté d’un cran, une mission d’hôtesse pour vendre des glaces au Salon de l’auto se transforme en responsable des hôtesses. »
Une fois que la personne est embauchée, l’entreprise est piégée. Car le simple embellissement d’un CV ou la surestimation d’une compétence est tolérée par les juges. Même les diplômes bidonnés, c’est le cas dans un tiers des CV, ne sont pas tous contestables en justice.
IL Y A 2 CAS DIFFERENTS EN CE QUI CONCERNE LES FAUX CV :
1 / Vous tenez votre poste à merveille, avec de bonnes compétences, mais le diplôme que vous prétendez avoir, n’existe pas. Tant pis pour votre employeur, il ne pourra pas vous renvoyez. Le licenciement sera considéré comme abusif, et les juges ne retiendront pas la faute.
2 / Vous êtes inapte à votre poste. Vous avez triché sur votre expérience ou vos compétences, mais ce sont ces points-là qui ont permis votre embauche. Vous pouvez être renvoyé pour faute. Mais les jugent ne retiennent que très rarement la faute grave.
Vous pouvez tout de même contester disant que votre employeur n’a fait aucune vérification.
SOURCE : LE PARISIEN (DIMANCHE) / LENTREPRISE.COM
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