Les fans de « Desperate Housewives » ne sont plus seuls à être en deuil. « Dr House » aussi s’arrêtera cette année aux Etats-Unis, et en 2013 sur TF1. La déclaration est venu de Hugh Laurie lui-même ; « Mieux vaut disparaître avant que ne cesse la musique, pendant qu’il reste encore quelque promesse de magie dans l’air ».
Après la disparition de « 24 Heures chrono » et « Lost » et celle annoncée donc de « Desperate Housewives », une page d’histoire se tourne à la télévision. Depuis 10 ans et l’explosion de créativité sur le petit écran américain, nous avons tissé des liens émotionnels inédits avec leurs personnages préférés.
LE PARISIEN A RECUPERE DES DEMOIGNAGES
Eva, 33 ans, fan des « Sopranos » confie « qu’en quittant Tony Soprano, j’ai eu l’impression de perdre quelqu’un de la famille ».
Henri, 46 ans, avoue avoir traversé un blues terrible à la fin de « Seinfeld ».
Chacun à sa méthode pour combattre l’absence. L’évitement, comme Clotilde, 30 ans fan de « Six Fette Under » : « J’ai littéralement vécu avec la famille Fisher pendant 5 saisons. Heureusement qu’avec mon compagnon, nous sommes partis en vacances dans le Sud le lendemain du dernier épisode, histoire de digérer en douceur la fin de cette merveille. »
Mais il y aussi la compulsion, comme chez Pamela, 29 ans, fidèle de « Friends » : « Depuis que c’est fini, chaque soir je me couche devant deux épisodes en DVD, le lendemain je mets la suite…. Et quand les 10 saisons sont finies, je recommence ! Et non je ne suis pas folle ! »
L’AVIS DU DOCTEUR MICHEL LEJOYEUX, PROFESSEUR D’ADDICTOLOGIE
« Les addictions les plus graves restent celles à l’alcool, au tabac et aux drogues. Avec les séries, nous ne sommes pas dans le même impact de santé publique, dirons-nous ! Pas d’inquiétude, une vie sans engouements est une vie bien triste. »
SOURCE : LE PARISIEN
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