2 représentantes de la génération Y, qui publient aujourd'hui "La génération Y par elle-même, quand les 18-30 ans réinventent la vie" ont voulu démonter 1 à 1 tous les lieux communs qui circulent sur leur génération.
POURQUOI CE Y POUR QUALIFIER LA GENERATION DES 18-30 ANS ?
Plusieurs explications : Une logique alphabétique d'abord puisque la génération précédente, née dans les années 60-70 a été baptisé la génération X.
L'Y pourrait être un clin d'œil à la forme du fil baladeur que les 18-30 ans ont continuellement sur les oreilles.
Ou ça pourrait être pour son sens phonétique, puisque Y se prononce "why", (pourquoi), qui serait l'une de leurs questions favorites, génération qui refuse de faire quoi que ce soit sans comprendre pourquoi.
SANS ILLUSION ET SANS HYPOCRISIE AU TRAVAIL
"On ne respecte pas la hiérarchie mais la compétence, du coup on passe pour des insolents. On ne se berce d'aucune illusion sur le monde du travail, on a intégré qu'on ne gagnerait jamais autant que nos parents, on rame pour décrocher un CDI… Alors autant travailler pour le plaisir !" D'où l'impression d'instabilité qu'ils laissent aux employeurs.
UNE CULTURE ENORME
"On nous reproche d'être décérébrés et incultes mais on n'a jamais autant écouté de musique ou vu de films !" s'insurgent les 2 auteurs.
"Le Web nous apprend que les possibilités d'apprentissage sont infinies, c'est exaltant, on a tellement de choses à explorer et tellement de choix."
AFFECTIFS MAIS PAS DEPENDANTS
Le syndrome Tanguy leur colle à la peau. "Ça aussi c'est injuste. Nous sommes très proches de nos parents, qui nous ont élevés avec amour, respect et confiance. Mais ils sont aussi bien contents qu'on reste à leur côté, ça conjure leur peur de vieillir… Et la dépendance économique qui nous fait rester chez eux plus longtemps, on la subit !"
MOINS SOMBRES QUE LEURS AÎNES
Par rapport à la génération précédente, la tienne Christophe : Ceux qui ont connu une enfance dorée avant de tout prendre en pleine figure, "nous on n'a jamais connu autre chose, on a peu d'illusions et beaucoup d'envies. Au fond les autres générations nous envie peut être notre lucidité tranquille."
SOURCE : LE PARISIEN / GRAZIA
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