Certains noms de marque sont aujourd'hui rentrés dans le langage courant comme Kleenex, Sopalin ou Scotch.
Pour Catherine Garnier, fondatrice du site Lebonnom.fr, "le nom se veut, en un seul mot, le vecteur des valeurs, de l'identité et des promesses marchandes de la marque."
160 000 noms sont déposés chaque année en France auprès des services de l'Institut national de la propriété industrielle.
LES DIFFERENTES MODES
Les noms en "oo" ont connu leur heure de gloire : Kelkoo, Wanadoo, Yahoo…, en "ola" : Motorola, Radiola, avec le suffixe en "is" : Novartis, Itinéris
Les personnages historiques ou mythiques : Vinci, Thalès, Athéna…
2 fois sur 3, l'entrepreneur qui veut trouver un nom par lui-même va penser à un intitulé qui existe déjà. Les entreprises n'hésitent donc plus à faire appel à des agences spécialisées dans le naming pour baptiser leurs produits.
Leur mission : Présenter à leurs clients une 20aine de noms potentiels.
Il faut compter entre 10 000 et 15 000 € pour une recherche de nom de dimension européenne.
LES RATES
Par malchance, certains noms de produit ont débouché sur de véritables flops, comme ce fut le cas pour la marque d'optique japonaise Hypercon, qui a renoncé à s'implanter en France.
Pareil pour Renault qui n'a pas dû vendre beaucoup de modèles Koleos en Grèce, ce nom signifiant "testicule" dans la langue de Socrate.
La chaîne d'hôtel Movënpick n'est pas prête de s'implanter au Danemark, ou elle peut se traduire par "pénis de mouette".
Danone a été contraint de changer l'appellation de sa gamme Bledina pour le marché Russe, le nom originel évoquant la prostitution.
SOURCE : PARISIEN ECO (LUNDI)
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