« J’en ai marre que mes enfants se foutent de moi en me demandant systématiquement si j’ai pensé à rembobiner le DVD »…
On en connaît tous, des largués du high-tech (suivez mon regard, je ne vise personne...). Christophe tu as maintenant le droit au surnom de « low-tech », inverse absolu du geek.
Ce ne sont pas des opposants au progrès (ils seraient même plutôt partants), eux aussi s’équipent (parfois même d’un iPhone 4), leur problème, c’est de faire fonctionner les engins.
Une question d’âge ? Faux. Le low-tech est transgénérationnel.
Des ramollis du neurone ? Rien à voir. Le diplômé n’est pas forcément mieux connecté.
Alors quoi ? Peut-être simplement que ça va trop vite pour certains, qui finissent par débrancher. Voire se regrouper quand de plus en plus souvent, dans les soirées, l’apéro démarre par un rituel tour de table sur cette question cruciale : « Et au fait, tu tweetes toi ? »
Pourtant en France on peut se glorifier de la présence de plus de 3 appareils technologiques par foyer et de recenser 53% de multi-équipés (au moins deux appareils technologiques par foyer)
Mais Christophe ne t'en fait pas, tu es loin d'être le seul low tech… Libération.fr a trouvé des témoignages
Sophie, 26 ans, attachée de production de concerts
Globalement, je ne suis pas très techno : le GPS m’emmerde, je préfère une bonne vieille carte Michelin et j’aime autant écouter des CD ou la radio sur ma chaîne hi-fi que de rentrer des mp3 sur l’ordi.
Laure, 39 ans, journaliste à la télévision
Je reçois des tas de mails inutiles, je n’ai pas de compte Facebook, je n’ai jamais tweeté de ma vie, je ne sais même pas skyper. Quand des collègues reçoivent des dépêches urgentes sur leurs téléphones pendant qu’on déjeune, ça me stresse. Je déteste les écrans tactiles, c’est salissant avec le maquillage ou les doigts des enfants.
Si vous êtes des Low Tech, vous pouvez créer un groupe, pas sur Facebook… ni sur Tweeter… mais en envoyant vos cartes postales à Christophe.
Source : Libération.fr
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