Une nouvelle maladie frappe notre siècle : la sériephilie.
Les symptômes : l'insomnie qui pousse à passer ses nuits devant un écran, le repli sur soi qui conduit à mentir à ses amis pour ne pas manquer la fin d'une saison. Le phénomène est si répandu que Canal + lui consacre une soirée spéciale avec "Séries addicts", un documentaire d'Olivier Joyard.
Autrefois, les fans de séries étaient les femmes au foyer désespérées et les ados boutonneux. Aujourd'hui, mêmes les intellos s'y mettent.
Dans les dîners, on se reconnaît entre gens du même monde selon les fictions que l'on suit et non les livres que l'on lit.
MAIS COMMENT FABRIQUE-T-ON UNE BONNE SERIE ?
Avant de mettre une fiction sur le marché, les networks organisent des projections tests avec des boîtiers pour suivre, minute par minute, les réactions des téléspectateurs. Et, si le pilote ne leur plaît pas, on réécrit jusqu'à ce que les personnages accrochent les téléspectateurs cobayes.
RAPPORT TELESPECTEURS-ACTEURS
Aujourd'hui on devient tellement accro que lorsqu'une série s'arrête, on s'effondre ! Pour faire leur deuil, Les fans n'ont plus qu'à devenir accros d'une nouvelle série.
LES 5 SERIES LES PLUS ADDICTIVES :
- Dallas : C'est le 1er feuilleton à tenir en haleine les téléspectateurs
- 24h Chrono : Son rythme, son héros et ses rebondissements ont rendu les fans accros pendant 8 saisons.
- Desperate Housewives
- Mad Men : Malgré un rythme plutôt lent, cette plongée dans la middle class américaine est un énorme succès.
- Sex & The City : La 1ère série à montrer des femmes parlant de sexualité, des enfants et du boulot sans tabous.
SOURCE : LE FIGARO
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