L'arénicole n'était jusqu'ici qu'un appât de choix pour les pêcheurs. Mais l'une des molécules de ce ver, qui vit à 30 cm de profondeur, pourrait être utilisée demain pour la préservation d'organes lors des transplantations, la fabrication de pansements intelligents ou en cas d'urgence hémorragique.
Pariant que ce produit servira un jour à soigner ses GI sur le front, la Navy américaine vient de signer un contrat de codéveloppment avec la société bretonne Hémarina.
L'entreprise espère commercialiser son produit début 2013.
MAIS D'AUTRES ANIMAUX NOUS SAUVENT LA VIE
Pour guérir les maladies et les blessures, les animaux restent l'un de nos meilleurs atouts :
- Des cochons multi-usages : Les porcs sont très utilisés pour la santé : on s'en sert pour faire des greffes de peau chez des brûlés. Les cellules de pancréas porcin sont précieuses pour le traitement du diabète.
- La sangsue : Parasite a priori repoussant, la sangsue possède dans sa salive des propriétés antocoagulantes, anesthésiantes, cicatrisantes et anti-inflammatoires.
- Les larves de la Lucilia sericata : appelées aussi mouche verte, elles sont utilisées dans le traitement de plaies nécrosées, ou pour faire face à une résistance aux antibiotiques. Stériles, elles sont conditionnées sous forme de pansement et doivent être appliquées sur la plaie.
- Les venins de reptiles : Des médicaments présents sur le marché sont issus de venins. 2 anticoagulants viennent respectivement d'un crotale et d'une vipère, et un antidiabétique provient du monstre de Gila (lézard venimeux).
Et grâce à la vipère fer de lance d'Amérique du Sud, un médicament traitant l'hypertension a pu être réalisé.
SOURCE : LE PARISIEN / AUJOURD'HUI EN FRANCE
Commentaires