Etre sérieux et consciencieux dans la vie, très assidu au travail, se marier si on est un homme et divorcer si on est une femme… voilà ce qui prédit une longue vie, selon une étude américaine entamée dans les années 1920.
Se contenter de deux repas par jour et travailler dur, c’était le secret de longévité de Walter Breuning, mort fin avril à l’âge de 114 ans. L’Américain était considéré comme l’homme le plus vieux du monde.
Et il avait tout juste, en tout cas pour ce qui est de travailler dur.
Le bonheur, l’optimisme ou la sérénité ne favorisent en rien une longue vie. Au contraire, mieux vaut être sérieux et consciencieux dans le quotidien, si on en croit les résultats surprenants de l’étude américaine.
Rire et zen attitude inutiles
Au bout du compte, «ceux qui ont vécu le plus longtemps n’ont pas puisé leur secret de longévité dans les brocolis, les tests médicaux, les vitamines ou le jogging», résument avec impertinence les auteurs de l’étude
Ni dans la rigolade, la positive ou la zen attitude. A les lire, l’optimisme serait très surfait. En réalité, ce sont les natures sérieuses et consciencieuses qui ont tendance à vivre le plus longtemps. Pour faire un bon centenaire, il faut avoir été un bambin plutôt austère et appliqué.
«Pourquoi les gens consciencieux sont en meilleure santé et vivent plus longtemps? D’abord, et de manière évidente, il y a moins de chances qu’ils fument, qu’ils boivent excessivement, qu’ils abusent de drogues ou conduisent trop vite. Ils seront par contre plus prompts à attacher leur ceinture de sécurité et à suivre les recommandations de leur médecin.»
Plus surprenant encore, le stress serait loin d’être une mauvaise chose si l’on espère passer le cap du quatrième âge. L’étude américaine montre que ceux qui se donnent à fond dans leur travail, les bosseurs invétérés, bénéficient d’une meilleure espérance de vie.
Les veuves et les divorcées vivent très longtemps
Selon les deux psys, le mariage fait aussi partie de ces éléments inattendus qui influencent la durée de vie. Se faire passer la bague au doigt promet aux hommes une meilleure espérance de vie. Mais attention, une séparation produit l’effet inverse. Chez les femmes, par contre, un divorce n’entame pas le moins du monde le capital longévité.
Source : Le Matin Dimanche (quotidien suisse)
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