Présenté hier hors compétition à Cannes, « La Conquête » sortait simultanément sur 288 écrans en France.
La 1ère impression est que le film n’est pas du tout formaté pour le Festival, et s’il avait été en compétition il serait surement reparti bredouille.
Sur le plan strictement politique, « La Conquête » est un condensé de haines palpables, de jeux de dupes clairement affichés et de mots qui tuent, la plupart réellement prononcés, confirmait le scénariste Patrick Rotman.
La prestation de Florence Pernel (Cécilia Sarkozy) a été salué par tous. Les observateurs allant même jusqu’à dire qu’elle aurait mérité le prix de l’interprétation féminine.
Denis Podalydès a été élu à l’unanimité. L’acteur qui a repris l’avion pour la Paris où il joue au théâtre de Chaillot « le Cas Jekyll », restera, toujours selon le Parisien ; avec Sylvie Testud en Françoise Sagan, l’un des cas les plus troublants de mimétisme naturel à l’écran.
A l’issue de la projection officielle, hier soir, « La Conquête » a gagné son pari : 10 minutes d’applaudissements.
Les proches de Nicolas Sarkozy se disent soulagés du film qu’il qualifie de « touchant ».
Brice Hortefeux a vu le film dans un cinéma du quartier Latin, au milieu de spectateurs qui l’ont reconnu.
Il a plutôt aimé : « C’est honnête et authentique ».
Pierre Charon est assez fan : « C’est caricatural, mais on retrouve un Nicolas Sarkozy émouvant et humain. »
Les sarkozystes sont soulagés. Leur champion est bien traité.
SOURCE : LE PARISIEN
Commentaires