Ce n’est ni la première, ni la dernière. Cette bio sème le même parfum de scandale que les précédentes.
LE KID DE BRIXTON
David Jones naît à Brixton en 1947. Son enfance n’est pas une tragédie : c’est un petit garçon « propre sur lui, bien élevé », et même gâté par son père.
La faille est plutôt du côté de la maladie mentale : mère oppressante, demi-frère schizophrène.
Autre parcelle du mythe : son œil noir, récolté dans une bagarre…
LE RASTIGNAC
David Jones n’est pas un génie inné de la musique : dans son premier groupe, The Konrads, c’est son ami George Underwood qui semble promis au succès. Mais à 17 ans déjà, il écrit à un homme d’affaires : « Si vous vendez mon groupe comme vous vendez des machines à laver, vous avez un ticket gagnant. » Bien joué ! L’homme lui présente son premier manager.
Plus d’ambition que de talent ? C’est l’éternelle rengaine des détracteurs de Bowie. Il vole les mélodies des Who, l’octave de Somewhere Over The Rainbow, les gestes de Bryan Ferry…
LA CHRYSALIDE SEXUELLE
En 1972, 5 millions d’Anglais découvrent, dans la sacro-sainte émission Top of The Pops, une « créature exotique et pansexuelle », entonnant Starman. En 1 instant, Ziggy Stardust est devenu un héros de la libération sexuelle. Mais « rarement un tel acte de bravoure sera suivi par une telle lâcheté calculée » : quelques années plus tard, l’artiste renie sa bisexualité en comprenant qu’elle lui joue des tours en Amérique.
LE FANTÔME COCAÏNOMANE
Lorsqu’il s’installe aux Etats-Unis, après avoir abandonné le personnage de Ziggy Stardust, Bowie plonge dans un véritable « blitz de cocaïne ».
En quelques mois, avec Iggy Pop et Dennis Hopper, il se mue en fantôme, les « dents collées aux gencives », ce qui ne l’empêche pas d’écrire un de ses plus gros succès, Fame.
Il a su arrêter la coke en partant à Berlin avec Iggy Pop…
Starman : David Bowie – The Definitive Biography de Paul Trynka
SOURCE : GRAZIA
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