Hier, l’Unesco a inscrit le repas de fête français au Patrimoine immatériel de l’Humanité, au même titre que le Mont Saint Michel ou le château de Versailles.
Alors pourquoi une telle distinction pour notre repas ?
Il est convivial
L’Unesco a honoré le repas français car il est une pratique sociale coutumière destinée à célébrer les moments clefs de la vie des individus. Pour les Français, la gastronomie est un véritable sujet de conversation.
« Le repas gastronomique est celui que l’on prend le midi ou le soir mais il renvoie à nos habitudes alimentaires générales qui conservent les trois repas par jour assis », détaille Pierre Sanner, directeur de la Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires.
« Le menu gastronomique du week end, de mariage, de fête en général est fondé sur une alternance de moments et donc de plats avec en plus le fromage, le dessert et au moins un apéritif et deux vins », indique Jean-Pierre Robert Pitte, le président de la mission.
Cette notion de longueur de repas, les Français souhaitent la transmettre.
Selon l’étude Harris Interactive, pour 79 % des adultes, il est important de dire à ses enfants qu’il faut passer du temps à table.
Le repas français est remarqué pour la qualité de ses produits : Les poulardes de Bresse, le foie gras de Sarrade, la coquille Saint-Jacques de Bretagne et toutes les appellations d’origine, nous ne les trouvons que chez nous. Le chef Guy Martin assure que l’on mange de mieux en mieux en France, et qu’il y a une nouvelle génération de paysans très motivés par la sélection des productions.
Enfin notre gastronomie est ouverte sur le monde.
Les Français adorent passer du temps à table.
Pour nous, un repas familiale doit durer en moyenne plus d’une heure et demie : un temps nécessaire pour goûter les mets, mais aussi pour discuter. Pour plus de 9 personnes interrogées sur 10, être à table est un plaisir, autant quand on reçoit que quand on est reçu.
Enfin les Français reconnaissent à 72 % que l’Italie possède le sens du plaisir alimentaire le plus proche du nôtre… et seulement 2 % pour l’Angleterre.
Source : Le Parisien
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