25-05-09
En fait le journaliste David Abiker (ancien cadre supérieur) s'est remis dans la peau d'un cadre d'entreprise, avec le langage que cela comporte.
Il met chacune de ses expressions dans son sens original, au premier degré.
Lorsqu'un cadre déclare « je suis charrette », immédiatement, l'auteur raconte qu'il l'a imaginé dans une carriole, avec l'attelage qui se dirigeait vers un échafaud.
L'expression « Je reviens vers vous » a aussi amusé l'auteur, qui imagine alors le cadre, descendant le mont Golgotha en sandale, et prêchant la bonne parole dans les villages.
David Abiker se moque aussi du fameux ASAP (As Soon As Possible).
Quand on déclare « Je l'ai sous le coude » l'auteur s'imagine alors Martine, responsable de recrutement, élégante, toujours impeccable, mais avec un psoriasis sous le coude.
L'auteur se moque aussi des expressions tirées par les cheveux qui remplacent des formules plus simples. Il se rappelle son époque de cadre d'entreprise.
Il disait « J'ai des éléments de solutions », au lieu de « j'ai trouvé ».
On dit « j'ai budgétisé le projet » à la place de « j'ai de l'argent pour cette idée.
Au lieu de dire « on travaille ensemble », il utilisait « montons un comité de projet ».
C'est assez drôle et c'est dans le GQ du mois de juin.
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