Vous avez forcément entendu parler des drones sauvages, qui squattent le ciel des centrales nucléaires de France. Justement, nos journalistes en parlent ce matin, 3 jeunes ont été arrêtés hier. Ils utilisaient un drone aux abords de la centrale de Belleville sur Loire. Avec cette histoire c'est le 18eme survol sauvage au-dessus d'un site. Vous savez, ce sont ces mini hélicoptères, qu'on dirige avec une télécommande ou un smartphone. On peut même les équiper de caméras ou d'appareils photos. Le problème, c’est que survoler ce genre de site (pour faire de l’espionnage industriel), c'est illégal !
Il n'y a pas que les centrales nucléaires qui sont visitées par les drones, ce sont aussi les nouveaux joujoux des paparazzis d'Hollywood ! Bienvenue au pays des "dron-arazzis". Cet été, Miley Cyrus a d'ailleurs posté la photo d'un appareil qui survolait sa propriété.
Et si les photographes ont recours à cette nouvelle pratique, c'est parce que les stars, sous l'impulsion d'Halle Berry, ont obtenu la signature d'une loi interdisant de photographier une propriété privée, "depuis la rue". Bien joué les people ! Sauf que rien ne précise qu'il est défendu de le faire par les airs. D'où l'utilisation des drones. Fort ces paparazzis !
Mais ces petits objets ne sont pas que la pour nous espionner. Bien utilisés, ils pourraient même vous sauver la vie ! Un prototype de "drone ambulance" a été présenté par un étudiant aux Pays Bas. Il est capable de transporter un défibrillateur en une minute auprès d'une victime d'arrêt cardiaque. Il se dirige tout seul grâce à la localisation GPS de la personne qui lance l'appelle.
Une fois sur place le personnel médical peut communiquer et donner des instructions directement à ceux qui entourent la victime, à l'aide d'un micro et d'une caméra placés sur le drone.
Dans la vie courante, ces appareils volants nous serviront aussi au quotidien : ils promèneront nos chiens à notre place, qui surveillent nos maisons… Il y en qui parachutent des bières en festival ! Il suffit de commander sur son smartphone, on est livré au beau milieu de la foule.
Source: Libération, Néon et Grazia
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