Pour en terminer avec tous ces plats préparés ailleurs et réchauffés dans les restaurants, le gouvernement sort le fait maison !
Cette nouvelle appellation vise à certifier aux clients que leur plat a été cuisiné sur place. Un décret définissant les conditions de ce fait maison devrait être publié aujourd’hui.
Problème, il ne satisfait pas les professionnels, qui lui reprochent des insuffisances et son incohérence.
Pour l’Umih, l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie, l’obligation de tout cuisiner sur place risque de semer la confusion dans l’esprit du consommateur. Ca ne valorise pas les produits frais et rien n’est dit sur les respects des fruits et légumes de saison.
D’autant qu’un récent sondage Ifop assure que 93% des Français sont prêts à avoir une carte composée exclusivement de produits de saison afin d’avoir des plats préparés sur place et faits maison.
L’Umih, qui décidemment ne lâche rien, rappelle que sur « 150 000 lieux de restauration en France, 25 000 seulement font bien leur travail. » En clair, à en croire ce syndicat, à peine 16% des restaurateurs préparent les plats dans leur cuisine !
Au Synhorcat, le syndicat national des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteurs, même si le texte ne fait l’unanimité, on n’est pas choqué que les surgelés soient acceptés dans le fait maison. Le président explique qu’ « il fallait trouver un juste milieu et ne pas désavantager les restaurateurs qui se trouvent dans des coins reculés ou en altitude et qui ne peuvent pas être approvisionnés tous les jours. »
Un de ses confrères ajoute même qu’« avoir des produits bruts ne garantit pas la qualité des plats. Il vaut mieux faire un bon plat avec du surgelé que de laisser un produit frais à une personne qui ne sait pas le cuisiner ! »
SOURCE : LE PARISIEN / AUJOURD’HUI EN FRANCE
Pourquoi ne pas faire comme pour tous les corps de métier : pas de diplôme, pas de restaurant !!!! Ce sont les non-professionels qui cassent la restauration.
Rédigé par : frederick | 01 juillet 2014 à 08:33